Après ce remaniement ministériel on constate avec une joie non dissimulée la présence de ministres toujours plus crédibles et au passé évocateur. Prise illégale d’intérêts, conflits d’intérêts, clientélisme, corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public…
En résumé, le gouvernement d’Elisabeth Borne ne comptait déjà pas moins de huit ministres et secrétaires d’état (sur 27, soit près de 30 % du gouvernement) épinglés, mis en cause ou poursuivis par la justice, dont certains, visés par une enquête après deux plaintes pour viol ou d’autres signalés pour leur management.
On augmente donc le niveau de qualification pour faire partie du gouvernement et on semble apprécier et privilégier les plus ouverts d’esprit et probablement prêts à accepter quelques concessions sur la moralité pour s’intégrer au sein d’un groupe si cohérent!
« Pour Core in Fronte, le gouvernement crée lui-même une situation de tension avec sa répression provocatrice » et « joue la carte du pourrissement et de la tension répressive pour faire échouer les discussions ». Concernant le manque de position commune des élus corses évoqué par la source proche du dossier, Core in Fronte demande qu’au lieu de manœuvrer pour un consensus au rabais, le gouvernement (respecte) le choix démocratique et majoritaire des corses exprimé par la motion du 5 juillet 2023 qui demande la reconnaissance du peuple corse et de ses droits avec un titre (dans la constitution) et une véritable autonomie ».
J’ajoute que le gouvernement ne sera satisfait que si l’indépendance de la Corse se fait au bénéfice de la France… C’est à dire que rien ne change…
Le gouvernement, évidemment insatisfait des propositions des élus corses, reporte donc sa visite « de quelques semaines » car « les conditions sereines ne sont pas réunies » et souhaite laisser « plus de temps » aux élus corses pour travailler, ce qui signifie surtout plus de temps pour être d’accord avec le gouvernement (donc pour ne rien changer). Éric Dupond-Moretti est pourtant déjà sur place pour assurer la relève avec tout le talent et l’honnêteté qui le caractérisent! Dommage que sa maison secondaire de Centuri ait été dévastée, probablement une tornade très localisée. Peut-être un manque de prévision de la station météo-climat!
Quand on ne prend pas son destin en main il ne faut pas s’étonner que d’autres le fassent à votre place!
ps: Laisser faire est la pire des options juste après celle qui consiste de laisser à d’autres le soin de le faire à votre place. Il ne faut pas accepter les coups de « canifs » qui attentent à la (votre) liberté.
« Racaille Fora », une mobilisation citoyenne s’organise à Paese Novu en réaction l’agression dont a été victime un jeune Corse il y a quelques jours à Furiani. L’appel, largement diffusé sur les réseaux sociaux, a trouvé un écho favorable chez Palatinu. Pour l’association, cette initiative représente une dénonciation de la « prétendue loi des caïds cherchant à imposer leur autorité en Corse, instaurant un régime similaire à celui observé dans certaines banlieues françaises, marqué par la terreur et la persécution. » Palatinu soutient donc cette démarche citoyenne. « En toute responsabilité, nous nous rendrons à Paese Novu, à 13h30, le samedi 13 janvier, au terrain de foot, Route Royale. »
La solution ne viendra pas du gouvernement, il suffit de voir ce qui se passe en banlieue parisienne et ailleurs pour s’en rendre compte. A force de laisser faire ‘les jeunes’ (mot ambigu qui permet d’éviter d’employer le bon pour ménager la lâcheté du gouvernement) on finit par fabriquer les ‘jeunes terroristes’. C’est évidemment plus simple que de se battre pour des valeurs dont nos gouvernements semblent bien manquer.
A Paris il n’y a pas besoin de creuser de galeries comme à Gaza, ils ont le métro!